Citer la Bible n’est pas un crime

Cela fait bientôt quatre ans que plusieurs enquêtes policières ont été ouvertes contre Päivi Räsänen, membre du Parlement finlandais. Son crime présumé : elle a tweeté un passage de la Bible et commenté publiquement ses croyances personnelles. Poursuivie en justice depuis avril 2021, elle a été acquittée de toute les charges en mars 2022. Cependant, le procureur général a fait appel du jugement – Päivi Räsänen devra comparaitre devant la cour d’appel au mois d’août.

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En 2019, l’ancienne ministre de l’Intérieur de la Finlande, Päivi Räsänen, avait contacté la direction de son église sur Twitter. Dans son tweet, elle demandait comment le parrainage officiel annoncé par l’Église luthérienne de Finlande pour l’événement LGBT « Pride 2019 » pouvait être concilié avec les enseignements de la Bible. La publication comprenait également une photo d’un passage de l’Épître aux Romains.

Ce simple tweet a déclenché une enquête policière au cours de laquelle Räsänen a été interrogé pendant treize heures au total. Chaque fois, les policiers l’interrogeaient sur ses convictions chrétiennes et lui faisaient développer son interprétation de la Bible. Elle est accusée du crime d’« agitation ethnique », un crime passible de deux ans de prison.

En avril 2021, la procureure générale avait retenu trois chefs d’accusation contre Räsänen : le partage de ses idées d’inspiration religieuse sur le mariage et la sexualité dans son tweet, lors d’une émission-débat à la radio en 2019, et dans un livret rédigé en 2004. Si Räsänen est reconnue coupable, elle risque non seulement une amende très élevée, mais également la censure de ses ouvrages.

Son cas illustre une évolution inquiétante qui peut être observée dans toute l’Europe : le droit fondamental de la liberté d’expression est de plus en plus restreint.

OU

Helsinki, Finlande
Union européenne

QUOI

Le droit à la liberté d’expression

POURQUOI

Chacun devrait pouvoir exprimer ses convictions sans crainte de censure ou de sanction pénale.

QUI

Bureau d’ADF International à Vienne
Bureau d’ADF International à Bruxelles.

L’enjeu du procès

Le droit à la liberté d’expression est un droit fondamental protégé par tous les principaux traités relatifs aux droits de l’homme. Il est le fondement d’une société démocratique. Les lois sur le « discours haineux », formulées en termes très vagues, portent atteinte à la liberté d’expression. Elles criminalisent le discours sur la base de définitions très subjectives de l’ « offense ». En fin de compte, cela sape le discours public et exclut les avis divergents et minoritaires de l’opinion publique.

Lorsque l’Etat décide de ce qui peut et ne pas être dit, pensé et cru, en se basant sur le sentiment d’offense très subjectif, nous nous éloignons de plus en plus de la démocratie.

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